Expérience : Nicolas passe aux pédales automatiques

Nicolas n’est pas un champion de vélo, mais il apprécie de battre ses propres records. Il n’est pas né sur une selle de vélo ou dans un hangar de préparateurs de bécanes de course, c’est sur le tard qu’il s’est passionné pour ce sport qu’un journaliste un peu poète a surnommé un jour “ la petite reine “ en hommage à une tête couronnée passionnée de bicyclette.

Nicolas a donc commencé sur un vélo à bon prix, équipé d’un triple plateaux, de freins à patins et de pédales munies de cale-pieds à l’ancienne. Il faisait du vélo le week-end, seulement s’il faisait beau et puis un jour son voisin s’est offert un vélo de route Trek. Précisément un Emonda. Nicolas s’en souvient, car jamais il n’aurait imaginé qu’un jour il s’offrirait un vélo vendu plus de 6 000 €. D’ailleurs, si Nicolas roule sur un Emonda depuis 6 mois, c’est parce qu’il a pu s’en offrir un à presque moitié prix…

Mais ceci est une autre histoire…

Si le voisin de Nicolas ne lui avait pas proposé d’essayer son vélo de route haut de gamme, peut-être que Nicolas continuerait de faire du vélo seulement quand il fait beau, quelques kilomètres le dimanche et puis c’est tout. Peut-être que Nicolas aurait gardé son vélo muni de son triple plateaux, de ses freins à patins et de ses pédales à l’ancienne. Mais ce n’est pas le cas. Nicolas s’est offert un sacré vélo de route, ultra léger et facile à exploiter. Un vélo qu’il sort plusieurs fois par semaine, même sous la pluie… Un vélo qui n’est pas encore équipé de pédales automatiques, parce que Nicolas pense encore que ce genre de pédales n’est pas facile à utiliser.

Nicolas téléphone au service client d’un fabricant de pédales automatiques et il dit : “ J’ai peur de me faire mal si je tombe, de rester bloqué et de me blesser “… La réponse est claire et précise et permet à Nicolas d’apprendre que la pédale automatique utilisée sur les vélos modernes a été inventée à partir du principe des fixations de chaussures de ski. En cas de chute, la fixation se détache et permet au cycliste d’être libre de ses mouvements.

La deuxième question de Nicolas concerne le gain de performance. “ Je n’arrive pas à comprendre comment on peut pédaler plus efficacement, puisqu’avec mes cale-pieds traditionnels ma chaussure est déjà solidaire de la pédale “, demande Nicolas qui, cette fois-ci, ne va pas obtenir une réponse mais un conseil. Le technicien lui dit que le mieux serait de passer à l’acte, sur une route plane et sans circulation, pour bien comprendre l’apport d’une pédale automatique.

Le Jour J
C’est décidé… Nicolas s’est inscrit à une journée organisée par Ciklet Rides. Le principe est simple : il s’agit de sorties à vélos qui permettent à des passionnés occasionnels ou avertis de se rencontrer, de pédaler ensemble et de tester du matériel. Nocolas sait qu’il sera encadré par de vrais pros et qu’il obtiendra tous les conseils possibles. On va par exemple l’aider à régler la tension de la fixation, car dans les premiers temps il est préférable de savoir que l’on peut débloquer sa chaussure aisément. On va également lui expliquer comment fonctionne le mécanisme de déclenchement qui permet de rendre dépendante ou indépendante la chaussure de la cale du pédalier. Ces premiers conseils sont primoridaux, car l’utilisation de pédales automatiques peut exiger chez certains une période d’adaptation.

Les effets positifs de cette journée de test ne se font pas attendre. Dès les premiers mètres, Nicolas comprend la différence entre pédaler à l’ancienne et produire un effort décuplé par l’ingéniosité des pédales automatiques. Comme le dira Nicolas aux personnes rencontrées lors de cette journée, et qui s’amusent de son enthousiasme : “ Je pensais que pédaler consistait à appuyer sur les pédales, alors qu’en fait il s’agit surtout de faire un mouvement de rotation continu…”