Le vélo a d’abord été inventé pour avancer et gagner du temps par rapport au déplacement pédestre. Avant de devenir le moyen d’organiser des compétitions mythiques ou le symbole d’une humanité attentive aux dégâts écologiques causés par les véhicules à moteur, un vélo n’avait pas vocation à s’arrêter… Les premiers « vélocipèdes » étaient ainsi dépourvus de freins. C’est seulement vingt après l’invention du premier vélo qu’un premier système de freinage, actionné manuellement du guidon, fut inventé. Il s’agissait d’un frein à patins, mais indéniablement il valait mieux avoir de bonnes semelles en cas de freinage d’urgence… Depuis ? Les freins à disques se sont généralisés sur les vélos modernes…
Un freinage de vélo, comment ça fonctionne ?
Freins à patins
Les premiers feins vraiment efficaces montés sur les vélos étaient donc à patins. La puissance du freinage dépendait, et dépend toujours, de la force de serrage des mâchoires sur la jante et de la qualité du caoutchouc des patins. Les principales innovations consistèrent à améliorer le fonctionnement des étriers, de passer ainsi d’un pivot décalé à un pivot central, ce qui permit de mieux répartir l’effet de friction sur les deux bords de la jante. L’ultime véritable avancée en matière de freins à patins (parler d’avancée en matière de freinage, il fallait oser…) correspond à l’apparition du système dit « V-brakes », inventé en 1996 par Shimano.
Freins à disques
Ce sont les véhicules motorisés qui ont, les premiers, été équipés de freins à tambour avant la généralisation des freins disques. Le fonctionnement de ce type de freinage nécessite d’équiper les moyeux d’un disque en acier solidaire de la roue. C’est sur ce disque que des mâchoires munies de plaquettes vont provoquer une friction plus ou moins forte.
L’apparition du frein à disques sur les vélos modernes fut tardive en raison de défauts que l’on pensait rédhibitoires en matière de cyclisme :
- La complexité du mécanisme.
- Le poids (disque + mâchoires)
Si ce n’est qu’en 2018 que les équipes cyclistes professionnelles ont pu utiliser des machines munies de freins à disques, ce freinage équipe aujourd’hui la majorité des vélos de route proposés à la vente.
Alors, que choisir ? Freins à patins ou freins à disques ?
Les freins qui fonctionnent à l’aide de patins en caoutchouc possèdent deux atouts non-négligeables :
- Les feins à patins sont peu onéreux à l’achat et à l’entretien.
- Les freins à patins sont légers et peu encombrants.
Leur inconvénient majeur, réside dans leur efficacité qui ne sera jamais aussi optimale que celle d’un frein à disques, surtout par temps de pluie. Ce détail n’est pas à négliger, rappelons qu’un bon freinage est la pierre angulaire de votre sécurité sur un vélo…
Vous l’aurez donc compris, les freins à disques n’ont que des qualités. Leur généralisation ayant de surcroît fait baisser leur coût de fabrication et d’installation. Pourquoi tenter de leur trouver un défaut, maintenant qu’ils ont même gagné la bataille du poids ? Il suffit pour s’en convaincre de s’intéresser de près au Felt VR pour comprendre, qu’à moins de 2 000 euros, un vélo muni de freins à disques, c’est l’avenir.
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